Projet REI
Recherche exploratoire et innovation (n°2010 34 0010)
Durée 36 mois. Début octobre 2010
Présentation du projet
Programme de Recherche et Développement, co-financé par la DGA, monté et coordonné par Corrodys avec comme partenaires LOMIC, DCNS, IFREMER et l’Université de Caen Basse-Normandie.
Les alliages inoxydables sont généralement résistants à la corrosion généralisée en eau de mer. Néanmoins ils sont sensibles à la corrosion localisée et notamment à la corrosion caverneuse. Ces phénomènes de corrosion accélérée des alliages inoxydables constituent un problème majeur sur les installations confrontées à l’eau de mer et conduisent à une augmentation du nombre d’interventions et des coûts de maintenance, ainsi qu’à un manque de fiabilité des structures.
Les paramètres électrochimiques permettant le suivi de la corrosion de ces alliages inoxydables en eau de mer ont été mis en évidence : l’élévation du potentiel de corrosion de l’alliage, ainsi que celle du courant de corrosion, indiquent un risque très important de corrosion.
Des études ont montré également un rôle des biofilms (communautés de microorganismes) dans ce type de corrosion et cela même à distance du site d’initiation de la corrosion.
Cependant, les connaissances acquises se révèlent insuffisantes pour contrôler efficacement ce phénomène de corrosion étroitement lié au biofilm, quelles que soient les conditions.
Objectif
Caractériser des biofilms jouant un rôle dans la corrosion d’alliages inoxydables à base de nickel pour identifier les éléments susceptibles d’influencer ce type de corrosion. Cette caractérisation des biofilms doit se faire par une approche pluridisciplinaire (microbiologie, biologie moléculaire, biochimie, physico-chimie) permettant de les caractériser en termes de diversité bactérienne et phytoplanctonique, d’activités enzymatiques spécifiques et de composition chimique.
Résultats attendus
Une connaissance du biofilm spécifique des alliages inoxydables en eau de mer, en termes de caractérisation des micro-organismes composant le biofilm, de leur habitat, ainsi qu’en une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine de l’apparition de ce type de corrosion.
Enfin, à plus longue échéance, les connaissances issues de ce projet pourront ouvrir des orientations vers de nouvelles méthodes de prévention pour lutter contre ce phénomène de corrosion.